Le Sacré de Birmanie

 

 

 

Le chat aux pieds de neige

C’est une ravissante légende qui a donné son nom au Sacré de Birmanie, appelé aussi Birman. Un moine vivait jadis dans un temple Kmer bâti en l’honneur de Tsun-Kyan-Kse, déesse d’or aux yeux saphir. Il priait en compagnie de Sinh, un chat blanc aux yeux jaunes quand, une nuit, des pillards l’assassinèrent. Sinh sauta sur la chevelure de son maître et supplia la déesse de lui rendre la vie. C’était impossible mais un miracle eut lieu : la fourrure de Sinh prit la couleur de l’or, ses yeux devinrent bleus, tandis que ses pattes se coloraient de brun. Seuls ses pieds restèrent immaculés en signe de pureté. Le lendemain, tous les chats du temple avaient des yeux saphir, une fourrure dorée et des pieds de neige. La réalité est moins poétique puisque c’est un mariage entre un Persan et un Siamois ganté de blanc qui est à l’origine du Birman chez des éleveurs français. Dès 1926, on a pu admirer dans les expositions félines Manou de Madalpour, une magnifique femelle seal point mais il fallut attendre 1957 pour voir les premiers Birmans blue point. Progressivement, d’autres couleurs ont été introduites dont le chocolat, le lilas, le red, le crème, le tortie, le tabby et le silver.

Son look

Le Sacré de Birmanie est un chat d’allure imposante. La tête est un peu plus longue que large, la face est assez arrondie, avec des joues pleines. Le profil débute avec un crâne légèrement arrondi et se poursuit par un nez pas trop court et busqué appelé romain. Les yeux, grands, presque ronds, sont du bleu le plus intense possible. Le corps, plutôt long, est massif et bien musclé avec une ossature robuste. La queue est bien fournie. Mi-longue, la fourrure est très soyeuse. Le Sacré de Birmanie est un chat colourpoint, c’est-à-dire que le masque, les oreilles, les quatre pattes et la queue sont de couleur plus foncée que le reste du corps. Aux pattes avant, il porte des gants blancs qui, idéalement, se terminent en ligne droite à la jointure des pieds. Aux pattes arrière, ces gants, appelés éperons, remontent en pointe de la moitié aux trois-quarts du talon.

Sa compagnie

Calme et posé, le Birman n’est pas nonchalant pour autant. Assez volontaire, il sait parfaitement se faire comprendre quand il en ressent le besoin. Parfaitement adapté à la vie en appartement, il vous demandera sans doute de partager ses jeux et adorera se coucher près de vous. Malgré son poil mi-long, il n’est pas très exigeant en ce qui concerne le toilettage et s’accommode d’un bon brossage une fois par semaine.

 

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Ce texte est tiré du site du L.O.O.F.